De l’impossibilité de disparaître (Cabane et Cube), 2017
Bois de grange, impressions latex sur Lumiaq et DEL
Ces deux photographies dans des boîtes lumineuses en bois de grange vieilli, transpercé et laissant fuir la lumière, ramènent le symbole du cycle et l’état des choses qui s‘acharnent à perdurer devant la disparition.
Galerie d’art du Cégep de Jonquière
Exposition du 8 janvier au 9 février 2018
Vernissage le 18 janvier 2018, 16 h
Habité par la possibilité de remettre le connu en perspective, le présent corpus d’œuvres propose un dialogue entre la quête du merveilleux, les manifestations de la disparition et la beauté tragique. Par diverses stratégies, Mariane Tremblay cherche à capter ou à provoquer le surnaturel dans l’ordinaire pour engager un processus de réenchantement.
De l’impossibilité de disparaître est une affirmation contradictoire qui interroge l’immuabilité, voire l’absurdité de la vie : tout disparaît ultimement, mais si rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme, comment est-il possible de ne pas disparaître? Avec le passage du matériel à l’immatériel que suggère ce titre, un dialogue entre le céleste et le terrestre a pris forme à travers les diverses pièces de l’exposition.
© tous droits réservés, mariane tremblay, 2018